le fond de ma poche
Le fond de ma poche.

Un organisme avait une devise, « les trois S » ! Ceux-ci définissaient une pensée liée au une action devant une personne en détresse. Le premier « S » correspondait au mot « soupe », le second au mot « savon ». Puis pour finir, le «S » magistral du mot SALUT ! En somme cela signifiait, comblé le besoin immédiat de l’homme, lui donner la possibilité de se sentir restauré et lui présenter le merveilleux sauveur qu’est Jésus – Christ. Cela ne se passe pas toujours dans cet ordre, mais cette façon est utilisée par l’ensemble du peuple chrétien, parfois à son insu, et j’en bénis Dieu. Quand une personne en détresse vient à vous, vous commencez par lui prêter attention, par l’écouter, c’est le premier « S », répondre au besoin naturel de l’autre. Puis vous le réconfortez, le rassurez pour lui dire finalement que Dieu l’aime, une douche avec le savon d’espérance du ciel, c’est le second « S ». Pour terminer vous lui parlez de celui qui offre une réponse à son besoin, Christ ! Mort, certes ! Mais ressuscité certainement, un nouveau départ et une nouvelle destinée. Le « s » du salut. A présent partageons une partie de l’évangile de Marc 6 : 34,44. Ce passage ce trouve aussi en Matthieu 14 :13,21 et Luc 9 :10, 17.
Marc 6 :34,44
Au verset 34, nous voyons Jésus ému de compassion, voyant les foules qui étaient comme sans berger. Il n’est pas dit qu’ils étaient sans berger, mais que ces gens étaient « comme ». Sois leurs conducteurs étaient aveugles, insensés ou absents, sois leurs lois étaient inutiles, quoi qu’il en soit ces foules étaient dans l’errance. Jésus en les voyants ne les condamna pas mais son cœur fut rempli de compassion. Il n’ignora pas leurs besoins, il s’intéressa à eux. Combien de gens croisons-nous dans cette condition de détresse aujourd’hui, dans notre société. Jésus ne cherche donc pas la cause mais vois le besoin de ces gens. C’est le premier « S » celui de l’attention portée vers l’autre. L’autre nourrit dans son cœur par l’attention de celui qui l’écoute et qui agira.
Au verset 35, les disciples précisent que ce lieu est désert et qu’il est déjà tard. Jésus Lui ne voit que cette foule souffrante, mais ses disciples ne voyaient que l’environnement et non le besoin. Jésus lui regarde l’intérieur, le fond, la profondeur du désespoir. Le regard des disciples ce transforme en paroles au verset 36, ces disciples diront au sauveur « renvoie – les ». Mais Christ est le Dieu de la multiplication pas celui de la division ou de l’éparpillement. Il est le Dieu de la foi et non du raisonnement. Les disciples semblaient avoir une bonne raison et même plusieurs, un peu comme moi lorsque je fuis devant une main tendue qui demande une pièce ! « Il y en a partout », « je ne veux pas, qu’il se paye à boire avec mon argent », «il n’a que à travailler » Etc.
En réponse, comme pour éprouver ceux dont il connaît déjà les pensées du cœur, Christ dira au verset 37 « donnez leurs vous-même à manger », leurs cœurs criera « ça va couter une fortune » ! Pardonnez-moi, en vérité les disciples vont parler de 200 deniers. En ce temps-là, c’était le salaire d’un travailleur. Fallait-il qu’ils donnent leur argent pour nourrir cette foule inconnue et mendiante ! Jésus leurs rappel qu’ils ont du pain par ce verset 38, « combien de pains avez-vous », Jésus n’aurais pas posé la question si ils n’en avaient pas. Mais Christ connait toutes choses et même le contenu de nos besaces. Ils ont du pain ! Fallait-il renvoyer les foules pour conserver sa pitance ou son bien. Etait-ce là, leurs pensées ? « Si je donne que me restera – t- il! ».
A présent Jésus « ordonne ! » au verset 39 et les disciples embarrassés ne parlent plus, font asseoir les foules sur l’herbe verte, cette précision dans le texte est importante. Souvenez-vous il était question d’un lieu désert dans le regard des disciples au verset 35. Mais subitement apparaît de l’herbe verte dans le désert.
Cette herbe c’est le second «S», plus la poussière du désert mais une herbe verte d’espérance, un savon d’espoir. Une douche qui permet à l’autre de se lever et de comprendre « Dieu m’aime et prends soin de moi, je suis important à ses yeux, je suis quelqu’un ». La foule ne fut pas laissée dans la poussière mais les disciples sur l’ordre de Christ, la fit asseoir dans l’herbe. Christ veut faire avec ce que j’ai, ce que je suis ! Pas d’excuse bidon, pas de raisonnement, ça ne marche pas avec lui !
Voici que les disciples font asseoir cette foule par rangés de 50 et 100 personnes, verset 40. Cela me fait penser à la main de Dieu qui conduit les disciples dans cette mission, il leurs a ordonné et il a dit comment faire. Ils ne distribueront pas le pain a une foule venant se ruée, mais leurs missions sera accompagnée de la personne de Dieu même et tous auront du pain.
Au verset 41, Jésus multiplie la nourriture et l’a donne a distribuée aux disciples. Dieu nous donnes les moyens selon nos possibilités de parvenir à donner de la nourriture physique et spirituelle, par le travail et nos revenus. Nos revenus sont une grâce accordée chaque jour par Dieu. Rappelez-vous l’excuse des disciples au verset 37, « en sommes je veux bien mais il est tard, de plus cela nous coutera cher et de notre poche ». Jésus leurs rappellera qu’ils ont du pain, qu’ils peuvent les donner et il les prendra pour les multiplier et donner aux autres. Jésus, ne cherche pas de calculateur, d’incrédule, ou d’ultra spirituel remettant à demain ou des si….Combien d’excuses pour ne pas donner, un exemple fréquent « je n’ai pas d’argent sur moi ! ». Cela n’est pas valable, lorsque 1 cts est au fond d’une poche, Dieu peut multiplier. Il y a la réponse spirituelle, « Dieu ne m’a pas dit de donner ! », ah oui ! Qu’elle est la version de ta bible ? « J’attends que Dieu me parle… » ça c’est super spirituel.
Jésus donnera le pain aux disciples pour le distribuer, ça c’est pratique ! C’était leurs cinq baquettes, mais Dieu en les utilisant fit le reste il les multiplia et fit nourrir la foule! C’est le troisième « S » qui montre l’amour du sauveur par ce miracle, le Dieu sauveur qui vient au secours de l’homme. Dieu fit avec leurs biens pour bénir cette foule. Dieu fit l’Eglise pour accueillir les perdus, Dieu fit un peuple d’homme et de femme de toutes nation pour physiquement prendre soin de l’autre, le différent !
Tous furent rassasié verset 42, il-y-eut suffisamment verset 43. Ce jour-là 5000 hommes furent nourris, verset 44. Quelques prédicateurs rappellent qu’il est question d’hommes, mais que cette foule devait être aussi constituée de femmes et d’enfants ! Le verset 43 nous parle de l’abondance, certainement que cela a un rapport avec cette pensée. Mais il y en eut suffisamment pour tous ! Simplement avec le 1 centime du fond d’une poche. Voyez- vous Jésus a multiplié ce que ses disciples avaient. Ce sont ces cinq pains d’homme qui devinrent une bénédiction. Un DON dérisoire, le prix de quatre ou cinq baguettes, peut nourrir des foules entières, il n’y a pas besoin de donner plus car Dieu nous invite à être plusieurs. Offre le peu que tu as, lui saura multiplier pour rassasier et sauver.
Soyez bénis au nom de Jésus – Christ
Pasteur Pascal BLAISE
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